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dimanche 5 octobre 2008,14:08
Contrairement à d'autres jazzmen, tels Charlie Parker ou John Coltrane, Miles Davis ne s'est pas démarqué par sa virtuosité instrumentale, mais par son originalité – jusqu’en 1975, il fut à la pointe de presque toutes les évolutions du jazz – et par son incroyable capacité à découvrir et se faire entourer de jeunes talents. Son jeu se caractérisait par une extrême sensibilité musicale et, notamment, la fragilité qu'il arrivait à donner au son. Il a marqué l'histoire du jazz et de la musique du XXe siècle à jamais. Tous les grands noms du jazz américain des années 1950 et 1960 travaillèrent avec lui.

La formation de Miles Davis est devenue un véritable laboratoire au sein duquel se sont révélés les talents de la nouvelle génération et les nouveaux horizons de la musique moderne ; on peut notamment citer Sonny Rollins, John Coltrane, Julian "Cannonball" Adderley et Bill Evans durant les années 1950. Dans les années 1960 et 1970, ses sidemen se nomment Herbie Hancock, Wayne Shorter, John McLaughlin, Keith Jarrett, Tony Williams ou encore Joe Zawinul ; c'est avec eux qu'il s'oriente vers la « fusion » du rock et du jazz, dont il reste l'inventeur. Un concert de Jimi Hendrix sera déterminant pour sa démarche de l'époque. Nombre de musiciens qui passeront par ses formations dans les années 1960 et 1968 formeront ensuite les groupes emblématiques du jazz-rock fusion : notamment Weather Report, animé par Wayne Shorter et Joe Zawinul, le Mahavishnu Orchestra de John McLaughlin, et Return to Forever de son pianiste Chick Corea.



Miles Davis est un des rares jazzmen et l'un des premiers noirs à s'être fait connaître et accepter par l'Amérique moyenne, remportant même le trophée de l'homme le mieux habillé de l'année du mensuel GQ pendant les années 1960. Comme Louis Armstrong, Miles Davis est ce phénomène curieux, une superstar du jazz, pour le meilleur et pour le pire. Mais à la différence de son glorieux aîné qui avait recherché l'intégration à la culture grand public dominée par la population blanche, le parcours musical de Miles Davis s'accompagna d'une prise de position politique en faveur de la cause noire et d'une lutte permanente contre le racisme, menée avec la colère permanente d'un homme au caractère réputé ombrageux.

En France, c'est l'enregistrement de la musique du film Ascenseur pour l'échafaud (1957) qui l'a rendu célèbre. Son dernier album, paru en 1992, laisse éclater ses influence

GIL EVANS, né Ian Ernest Gilmore Green le 13 mai 1912 à Toronto (Canada), naturalisé américain et mort le 20 mars 1988 à Cuernavaca (Mexique), est un musicien de big band jazz: arrangeur, compositeur, chef d'orchestre et pianiste; innovateur important dans le modern jazz : cool jazz, jazz modal, free jazz.

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mardi 7 août 2007,16:30
Jorge Ben Jor (Jorge Duílio Lima Meneses, 1942)

Jorge BenJorge Ben Jor chante comme il respire. Cet alchimiste du rythme mélange avec bonheur le funk, la samba, le rock et le rap dans des compositions explosives. Il est difficile d'écouter sa musique sans bouger, elle donne une irrésistible envie de danser.

Jorge Ben Jor est né dans une favela de Rio. Son père, Augusto Meneses, faisait les marchés pour gagner sa vie et dans ses moments perdus jouait du pandeiro pour le groupe " Cometas de Rio ". Bien que la samba fusse toujours présente à la maison, la grande passion du petit Jorge n'était pas la musique, mais le football. Il a même réussi à intégrer l'équipe junior du Flamengo, l'un des plus grands clubs de Rio.

Jorge Ben


La musique est arrivée un peu par hasard dans sa vie, grâce à ses copains musiciens. Jorge sachant jouer de la guitare et du pandeiro, il se présentait avec des amis dans des fêtes et dans des bars. Le directeur artistique de la maison de disques Polygram l'a un jour vu chanter ses compositions dans un bar et lui a proposé un contrat. Son premier disque sort en 1963 et les chansons " Mas que nada " et " Por causa de você " remportent immédiatement un franc succès. Ses deux disques suivants, parus entre 1963 t 1964, sont aussi très bien accuillis par le public.

Mais, en 1964, un coup d'Etat instaure une dictature militaire au Brésil. Face à la censure, à l'exil forcé, aux emprisonnements, la musique brésilienne se polarise : d'un côté les musiciens engagés tels que Caetano Veloso, Chico Buarque ou Gilberto Gil ; et de l'autre la musique commerciale et naïve de la " Jovem Guarda ", du ié-ié-ié, représentée par Roberto Carlos, Erasmo Carlos et Wanderléa. Ben Jor n'étant ni politisé ni conformiste, il a du mal à trouver sa place sur la scène musicale. Ses disques suivants sont accueillis froidement par le public et la critique. Ironie du sort, à la même période, aux Etats-Unis, Jorge Ben Jor devient le premier brésilien à avoir une chanson en portugais dans le hit-parade américain : " Mas que nada " chanté par Sérgio Mendes.

En 1968, une émission télé réalisée aux côtés de Caetano et de Gil, relance sa carrière. Le public est séduit par sa samba rock, baignée par les influences de la soul music, du rock et de la samba traditionnelle. Dans les années 90, le rap vient s'ajouter au brassage musical de Jorge Ben Jor. En 40 ans d'une carrière très prolifique, Ben Jor a composé d'innombrables standards de la musique brésilienne. Des chansons comme " País tropical ", " Cadê Teresa ", " Fio Maravilha " ou " Mas que nada " sont connues et chantées par tous les Brésiliens. Jorge Ben a ce don exceptionnel de savoir créer des compositions qui feront partie du patrimoine vivant de la musique populaire brésilienne.




Discographie
  • Samba Esquema Novo, Philips, 1964
  • Sacundin Bem Samba, Philips, 1964
  • Ben É Samba Bom, Philips, 1964
  • Big Ben, Philips, 1965
  • O Bidu, Artistas Unidos/Rozenblit, 1967
  • Jorge Ben, Philips, 1969
  • Força Bruta, Philips, 1969
  • Negro É Lindo, Philips, 1971 ".
  • Ben, Philips, 1972
  • Dez Anos Depois, Philips, 1973
  • A Tábua De Esmeralda, Philips, 1974
  • Gil E Jorge, Philips, 1975
  • Jorge Ben À L'Olympia ,Philips, 1975
  • Solta O Pavão, Philips, 1976
  • África Brasil, Philips, 1976
  • Tropical, Philips, 1977
  • A Banda Do Zé Pretinho, Som Livre, 1978
  • Salve Simpatia, Som Livre, 1979
  • Alô, Alô, Como Vai?, Som Livre, 1980
  • Ben Vinda Amizade, Som Livre, 1981
  • Dádiva, Som Livre, 1983
  • Sonsual,Som Livre, 1984
  • Jorge Ben Brasil, Som Livre, 1986
  • Ben Jor, Warner, 1989
  • Ao Vivo ,Warner, 1991
  • 23, Warner, 1993
  • Dance, Warner,1994
  • Homosapiens, Sony, 1995
  • Músicas para tocar em elevador, Sony, 1997

Sources :
  • Samba Brésil

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lundi 9 juillet 2007,16:39
Au delà de la difficulté à définir précisément la musique qu'il désigne, l'origine du mot jazz est elle-même sujette à controverses.

Les hypothèses avancées quant aux origines de ce nom sont multiples et aucune ne semble faire l'unanimité. Le mot jazz pourrait être dérivé du nom de musiciens (comme Chas Washington) ; de l'argot avec des connotations sexuelles ou qui indiquent l'énergie ou la force ; du jasmin que l'industrie cosmétique française avait utilisé dans ses parfums, qui étaient vendus à Nouvelle-Orléans (une théorie de Garvin Bushell) ; d'une déformation du chassé ou chasse-beau, figure du cakewalk (danse du gâteau, à la mode au XIXe siècle), ou des racines africaines comme le mot bantou jaja (« danser », « jouer de la musique »), sur le terme africain jasi (« être excité ») ou jaiza (« son lointain des percussions »). La dernière appellation viendrait de certaines tribus indonésiennes qui appelait "jaze baqti" une musique rythmée...

Les recherches de Gerald Cohen indiquent que le mot apparaît pour la première fois sous la plume de E. T. « Scoop » Gleeson dans le San Francisco bulletin en mars 1913. Il appartient alors au jargon du baseball pour désigner l'énergie d'un joueur. Le mot aurait été employé pour qualifier la musique du groupe d'Art Hickman qui jouait dans le camp d'entraînement des San Francisco Seals. Le groupe endossa l'adjectif lors de ses engagements à New York en 1914 et le terme se répandit progressivement jusqu'à Chicago avant de revenir en Nouvelle-Orléans sous la forme d'une lettre de Freddie Keppard à King Oliver qui le popularisera dès 1917 avec son protégé, Louis Armstrong.

Le terme était diversement apprécié des musiciens pour ses connotations scabreuses (Duke Ellington en particulier préférait l'appellation « Negro music »). Durant les années 1930 et 1940, de nombreuses alternatives ont été proposées telles que ragtonia, syncopep, crewcut, Amerimusic, ou encore jarb, sans grand succès. La diffusion du mot « jazz » (bien que sous sa forme Jass) est largement associée à son apparition sur le premier enregistrement du style, en mars 1917 par l'Original Dixieland Jass Band.

Source : Wikipédia

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